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La route du rire d'un con glorieux
15 février 2016

CHAPITRE 10 - LA FORCE BASQUE ( extraits ) La

CHAPITRE 10 - LA FORCE BASQUE ( extraits )

 

    La mise en garde de Stéphane avait malgré tout fait son chemin. Il jugea plus sage de renoncer à son escroquerie à l’assurance. Il se fit rapatrier sur Angers et récupéra sa voiture réparée.

    Cette fois, il reprit comme prévu sa route vers le Sud-Ouest.

    Il n’eut pas le temps de faire beaucoup de kilomètres au sortir de la ville. Pour cause de travaux et de ralentissements, son GPS lui conseilla une déviation par des quartiers périphériques. Alors qu’il franchissait un pont, il aperçut, sur le parapet, une fille qui s’apprêtait à sauter. Il pila tout net.

- Qu’est-ce que tu fais ????

- Je vais me suicider !

   Il ne put rester insensible mais toujours égal à lui-même, il lui était difficile de passer à côté d’une éventuelle bonne affaire. Il lui suggéra :

- Avant de sauter, pourquoi ne m’embrasserais-tu pas ? Tu pourrais peut-être reprendre goût à la vie ! Qui sait ?De fait, la fille l’embrassa longuement avec volupté. Après cette langoureuse embrassade, il lui dit :

- Wow ! C’est bien la première fois qu’on m’embrasse de cette façon ! C’est tout un talent que tu vas gâcher ! Tu fais de vrais baisers de cinéma ! Mais au fait, pourquoi veux-tu te suicider ?

- C’est à cause de mes parents, je suis en conflit avec eux !

- Qu’est-ce qui pose problème avec eux ?

Pour toute réponse, elle lui colle un nouveau baiser torride et lui dit :

- Ils n’aiment pas que je m’habille en fille !!!

 

    Phil eut du mal à reprendre son souffle et sa route.Etait-ce cette émotion inattendue, les suites de son accident ? Il ressentit assez vite la fatigue le gagner. Prudemment, il fit une étape à Bordeaux. Arrivé en fin d’après-midi à son hôtel en centre ville, il se reposa, prit une douche et descendit dîner.

   Installé seul, tel un V.R.P, il ne manqua pas de remarquer une fille assez jolie, cheveux mi-longs, installée seule, à sa droite. Il engagea la conversation, lui offrit un verre au bar, un deuxième, un troisième, la dragua sans vergogne et se fit inviter dans sa chambre.

Dans le livre : sacrée rencontre, sacrée nuit !

   A peine remis de ses émotions, il ressentit, après le petit-déjeuner, le besoin de prendre l’air. Au hasard des rues, il flâna entre le quartier piéton et les jardins de la mairie, Pey-Berlan, le théâtre, descendit vers la Garonne et le miroir d’eau qui faisait la joie des enfants petits et grands ! Incontestablement, la ville avait subi une rénovation d’importance.

   La route l’attendait et quelques heures plus tard il arriva à quelques kilomètres de Bayonne, dans un petit village où il devait retrouver un copain, Eric, que tout le monde, depuis longtemps surnommait " Rico ".

   Il avait suivi un parcours atypique, ce garçon ! Commercial en produits vétérinaires, mais lassé par la pression liée aux objectifs commerciaux à atteindre, il mit à profit ses capacités innées de travailleur manuel et s’installa comme artisan multi-tâches. Rapidement, il connut une reconversion heureuse et réussie.

   Il avait réussi à se ménager quelques jours libres, déléguant ses chantiers en toute confiance, à ses ouvriers. Phil avait réussi à se faire inviter quelques jours. Leur première soirée donna lieu à un échange de nouvelles sur ces années passées sans se voir.

   Ils s’étaient installés dans un bar-pizzéria pour l’apéro. Soudain, entre un homme brandissant un fusil :

Dans le livre : le mari cocu.

 

- Quel imbécile, ce mec, il n’ira pas loin dans la vie !

Eric lui répondit du tac au tac :

- N’oublies pas ce que disait Pierre Desproges : " Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d’entraînement, on peut réussir à en faire des militaires ! ".

Le séjour de Phil s’annonçait bien; il n’allait pas être déçu.

 

   Installés au bar, les verres d’apéro se succédant raisonnablement, Eric plaisantait de plus en plus, n’épargnant pas les femmes, les blondes en particulier. Son côté pseudo misogyne n’avait pas disparu avec les années mais se limitait toutefois au personnage qui aimait bien vanner lors des soirées de copains dont le pays Basque n’est pas avare…

    A cet instant, précisément, entrent deux blondes. L’une s’approche timidement du barman et lui chuchote à l’oreille :

- Où sont vos toilettes ?

- De l’autre côté.

La fille se déplace et lui chuchote à l’autre oreille :

- Où sont vos toilettes ?...

Pendant ce temps, sa copine s’apprêtait à prendre livraison de la pizza commandée quelques heures auparavant. Le pizzaïolo lui demande :

- Je vous la coupe en deux ou en quatre parts ?

Dans le livre : Et la réponse de la blonde est...

   Ils partirent dîner à Bayonne et en vinrent à évoquer leurs vies de couples respectives. Phil dut bien admettre que sa notion de fidélité conjugale n’avait été que toute relative :

- Un jour, Véronique est passée à la maison entre deux rendez-vous et m’a trouvé au lit avec une nana de la mairie. Un poil en colère elle m’a fait remarquer que j’avais, une fois de plus, promis de ne plus la tromper. Je n’ai rien trouvé de plus intelligent à lui répondre que je m’entraînais et que j’étais en train de réduire la dose ! Je me suis pris une paire de baffes, tu peux pas imaginer !!!

Je me demandais toujours, depuis le mariage, pourquoi j’étais devenu " sa moitié " …je peux te dire qu’avec le divorce, j’ai mieux compris !

- Y’a pas à dire, t’es toujours aussi con ! dit Rico ; Champagne !

- Euh…on a peut-être déjà pas mal picolé, non ?

- T’occupes ! Lever le coude, c’est encore la meilleure façon de ne pas baisser les bras, non ? T’inquiètes pas pour moi, j’ai l’habitude; je ne vois jamais la rosée du matin à cause du rosé de la veille !

   Phil comprit rapidement que les Basques n’ont quasiment (presque) rien à envier aux Bretons. Il en eut d’ailleurs confirmation quelques secondes plus tard…

 

   La table d’à côté était occupée par quatre personnes de trois générations différentes. Rico avait observé que la plus jeune, une douzaine d’années probablement, ne mangeait pas beaucoup et gardait le nez dans son assiette. Au bout d’un moment, elle dit :- J’ai quelque chose à vous annoncer.

Le silence se fait et tous écoutent.

- Je ne suis plus vierge…Et elle se met à pleurer.

Un long silence s’installe autour de la table puis, tout à coup le père s’adresse à sa femme :

- C’est de ta faute, aussi, toujours habillée et maquillée comme une pute ! Tu crois que t’es un exemple pour ta fille ? Toujours à te vautrer sur le canapé, la culotte à l’air…et encore, quand t’en a une ! C’est lamentable ! C’est comme ça que les problèmes arrivent !!!

A son tour, la femme réplique :

- Et toi, tu crois que t’es un exemple ? A gaspiller ta paye avec des pétasses qui viennent te raccompagner jusque devant la maison ! Tu crois vraiment que t’es un exemple pour ta fille à te saouler en sortant du boulot ?

Et le père de continuer…

- Et sa grande sœur, cette bonne à rien avec son copain chevelu et drogué ? Toujours en train de se tripoter et de baiser dans tous les coins de la maison…Tu crois que c’est un exemple ???...Et ça continue ainsi jusqu’à l’intervention du patron qui vient rétablir le calme dans la salle.La grand-mère prend tendrement sa petite-fille par les épaules pour la consoler et lui demande :

- Alors, ma petite chérie, veux-tu me dire comment cela est-il arrivé ?

Entre deux sanglots, la petite répond :

- C’est…c’est le curé …

Les trois adultes explosent :

- COMMENT ÇA LE CURE ???? !!!!-Ben oui, fait la gamine en reniflant, le curé a choisi une autre fille de la paroisse pour faire la Vierge dans la crèche de Noël !

De lourds regards furent échangés autour de la table mais le silence revint.

 

   C’est un peu alcoolisé qu’ils prennent, vers deux heures du matin, la route du retour, Rico au volant. Ils ne peuvent éviter un contrôle de gendarmerie :

- Où allez-vous à cette heure ?

- Nous allons à une conférence sur l’abus de tabac, l’abus d’alcool, les soirées qui traînent en longueur et leurs conséquences sur le corps humain…

Le gendarme, pas convaincu du tout :

- Ah oui ? Et qui donne cette conférence à cette heure tardive et où se tient-elle ?

- Comme d’hab, dit Rico, c’est ma femme et ça se passe chez moi !

Pas dupe mais amusé par la pertinence de la réponse, il les laissa partir. Méfiant malgré tout Rico jugea plus prudent de confier le volant à Phil ce qui constituait un vrai pari…

- Je crois que j’ai trop picolé, y vaut pt’être mieux que tu conduises !

Phil, avec peine, fit le tour de la voiture et s’installe au volant. Bingo ! Moins de cinq minutes plus tard, il n’y coupe pas, il tombe sur un nouveau contrôle.

- Bonsoir monsieur, papiers !- Si je réponds " ciseaux ", j’ai gagné ? dit Phil.

- Je pense que nous allons procéder illico à un contrôle d’alcoolémie !

- Et merde ! Si je vous donne dix euros, vous me laissez partir ?

Dans le livre : Cà va pas s'arranger...

 

   C’est au pied de l’escalier qu’ils se quittèrent pour aller dormir Rico lui dit :

- Tout à l’heure, au boulot ! Tu viens avec moi. Debout à six heures !

   Phil essaya de négocier mais il comprit vite qu’il avait moins de trois heures de sommeil devant lui…Après un café dopé par une très légère dose de pastis pour diminuer l’amertume, c’est la tête dans le pâté et le sentiment d’avoir un casque rempli de boulons sur le crâne qu’il monta dans la camionnette, aux côtés de son copain qui lui, était frais comme une truite des Pyrénées. Rico avait mis un cd de Nana Mouskouri pour se donner du cœur à l’ouvrage. Phil ne se souvenait pas qu’il y ait eu dans ses orchestrations des riffs de keith Richards…

Au bout de quelques mètres, il dit à Rico qui sifflotait au volant :

- Ecoute, je crois que j’ai un peu trop déconné hier soir avec l’alcool. Je pense qu’il serait bien que j’aille me confesser, je ne l’ai pas fait depuis vingt ans, peut-être plus, mais là, je crois que c’est le jour !

- Ok, vite fait, alors !

   Phil entre dans l’église du village, se dirige vers le confessionnal, écarte le rideau, entre, s’assoitet voit, étonné, un minibar bien rempli, une demi-bouteille de champagne dans un seau à glace, un bol avec des cacahuètes grillées et un autre avec des pistaches. Quelques photos de jolies naïades égaient les murs. Il entend le prêtre arriver, il écarte le rideau et lui dit :

- Mon Père, excusez-moi, cela fait très longtemps que je ne me suis plus confessé mais dites-moi, ça a pas mal changé, non ?

Le prêtre lui répond :

- Dégagez, sortez de là et tirez-vous ! Vous êtes de mon côté, abruti !

Faut pas énerver un prêtre Basque.

 

   La camionnette repart vers le chantier sur lequel Rico est attendu. Ce dernier lui vante son métier pluridisciplinaire et insiste au passage sur le fait que c’est aussi un véritable piège à nanas. Phil imagine mal le pouvoir de séduction que peut représenter son copain artisan quand il se présente chez une cliente. Rico lui expliqua :

- Ce sont les mecs qui constatent les fuites, les pannes électriques à répétition mais ce sont leurs femmes qui appellent pour le dépannage. Je fixe un rendez-vous et j’arrive avec mon gros chien. Je leur présente mon nouvel assistant, Rambo. La femme est surprise et en général, elle me conduit dans la salle d’eau, par exemple. Je constate les dégâts, je regarde Rambo et lui demande de m’apporter la pince multiprises. Il cherche tout de suite dans la caisse à outils et me la rapporte. Je bosse, je lui demande de me rapporter la boite dejoints et le tube de pâte. Il revient avec les deux, je finis de réparer, la femme finit toujours par dire :

- C’est incroyable ce que votre chien sait faire !

Et là, je lui explique :

- Je sais, il apprend encore tous les jours. Croyez-le ou pas, il peut même faire l’amour aux femmes !

- Ah non, ça je ne le crois pas !

- Je vous jure ! Laissez-moi vous le prouver.

 

Dans le livre : Le dressage de Rambo...

 

   Une fois de plus, Phil reste ébahi devant tant d’ingéniosité, typiquement Basque.

 

    Il se promène tandis que Rico est en plein travail sur le chantier où il a rejoint l’un de ses ouvriers. L’heure du déjeuner approchant, ils se retrouvent pour l’apéro rituel.

- Viens, dit Rico, on va boire pour pas cher !

Ils entrent dans le bistrot local, s’assoient à une table ; le patron leur demande :

- Vous prenez quelque chose ?

- Deux pastis, répond Rico.Ils boivent et se dirigent vers la sortie. Le cafetier les interpelle et leur dit :

- Oh, monsieur, les deux pastis ! ?

- Ben quoi, les deux pastis ?

- Faudrait peut-être voir à me les payer !

- Comment ça, les payer ? Je suis là, assis bien tranquillement avec mon pote, je ne demande rien, vous me proposez un verre ; j’croyais que c’était de bon cœur…maintenant vous me dites qu’il faut payer, c’est la meilleure, ça !!!

Le patron, le regard noir, le fixe bien dans les yeux pour se mettre son visage en tête et lui dit :

- Ok, d’accord !...mais toi, je t’ai bien repéré !

Ils sortent du troquet, Rico est hilare, Phil un peu moins et lui dit :

- T’as pas peur de te faire casser la gueule ?

- Mais non, ça marche à tous les coups et encore t’as rien vu !

 

Dans le livre : Quand Rico et Phil retournent au bar de l'apéro...

 

Phil fut soudainement très pressé de quitter les lieux…et ne put s’empêcher de dire à son copain :

- Je comprends pourquoi vous êtes entraînés pour les jeux de force Basque !

 

   Rico l’ayant assuré qu’il n’en avait pas pour longtemps, il resta digérer et lire son journal dans la camionnette. Effectivement, il revint rapidement, se met au volant mais prévient qu’il s’est entaillé la paume de la main et qu’il doit passer chez le médecin du village.

   Quelques personnes et un visiteur médical sont assis dans la salle d’attente du docteur Olhagaray. Ayant prévenu par téléphone qu’il était blessé, il s’attendait à ne pas y passer beaucoup de temps. C’était sans compter sur l’arrivant qui venait de pousser la porte. Un homme entre, une hache plantée à la verticale dans le front, du sang séché autour de la plaie et le manche pendant devant sa poitrine. Il s’assoit tranquillement et explique que la veille, il fendait du bois lorsque sa hache avait rebondi sur un gros clou planté dans le bois, elle avait brusquement pivoté et s’était planté là ! Il avait tranquillement attendu pour descendre au village, ce jour étant celui du marché hebdomadaire. Rico prit les choses en main :

- Faut pas rester comme ça ! Ça urge !

Il se lève, tambourine à la porte du médecin. Celui-ci ouvre et en quelques secondes évalue la situation et dit à Rico :

- Je devais vous prendre rapidement à cause de votre main mais là, vous comprendrez…

 

Dans le livre : Soins d'extrême urgence ?

 

   Phil savait que les Basques étaient (presque) aussi forts que les Bretons mais là, quand même…! Il fallut le ranimer après sa syncope.

   Il fit part à Rico de son admiration pour la force et la résistance de ses compatriotes, décidément de bien robustes gaillards.

 

   Sur le chemin du retour, son copain lui parla avec émotion de ses grands-parents décédés qui avaient habité toute leur vie un petit hameau proche de Saint-Etienne-de-Baïgorry. Les souvenirs d’enfance étaient nombreux : les vacances, les fruits du verger, la pêche à la truite, les cabanes, la fête du village etc.

   Le grand-père semblait avoir été un personnage haut en couleur, une anecdote l’avait marqué, il la narra à Phil. Il était petit, un jour en vacances chez eux, il demanda à son Pépé pourquoi il avait le visage tout rouge en permanence.

 

Dans le livre : la Mobylette de Pépé

 

   Rico " réparé ", ils partirent finir la journée autour d’un repas sympa et d’une bonne bouteille ; c’est connu " Dans le bâtiment, faut pas tarauder à sec, ça fait chauffer la mèche ! ". Après ce dîner, ils décidèrent d’aller boire un dernier verre dans un petit club sympa, Rico tapa sur l’épaule de Phil et lui dit :

- Comme disait Dracula, " j’ irai bien boire un dernier cou ! "

   Initialement, il était prévu que Phil reprenne son périple le lendemain. Rico craignant pour lui la circulation difficile du dimanche lui proposa de ne repartir que le lundi et pour passer le temps, d’aller à la messe dominicale. Il utilisa sans vergogne un argument imparable :

- Vu ta bourde l’autre jour, à confesse, on voit bien que tu manques d’entraînement ! Tu dois bien ça à l’ Église !

   De plus, il lui expliqua que le nouveau prêtre était remarquable pour transcender ses ouailles…La semaine précédente, il avait conclu l’office sur ces mots :- Mes chers paroissiens, le titre du sermon de dimanche prochain sera en effet : FOURRER, PENETRER, DECHARGER et JOUIR.

- Tu peux pas rater ça, quand même ! Ça va être grandiose !

 

Dans le livre : Le sermon du curé tient ses promesses !

 

   Phil exprima le souhait de se reposer un peu en fin de matinée puis de reprendre sa route en début d’après-midi. Lorsqu’il descendit, il trouva Rico installé à son bureau. Comme bon nombre d’artisans, le dimanche était souvent le moment de calme propice à l’établissement des devis et des factures. Phil regarda distraitement ces dernières mais fut intrigué par le texte qui figurait en bas de chacune d’elles :

 

Dans le livre : La philosophie de Rico.

 

Après un déjeuner diététique pour une fois, Phil reprit sa route.

 

A SUIVRE...Et toujours : la messagerie la routedurire2016@gmail.com pour les messages et les commandes du livre en direct. Pour mémoire, les frais de port sont offerts.

Merci de votre fidélité et faites connaître le livre via le blog !

A bientôt.

 

 

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