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La route du rire d'un con glorieux
14 janvier 2016

CHAPITRE 1 - TOUT PETIT DEJA… Phil donna

CHAPITRE 1 - TOUT PETIT DEJA…

 

 

 

Phil donna rapidement des signes de muflerie ; dès l’école déjà…

 

Un jour que son institutrice lui demandait :

- Quel genre de femme aimerais - tu plus tard ?

Phil répondit :

- Je veux une femme comme la lune…

-Wow ! Quel choix romantique ! Tu veux qu’elle soit belle et calme comme la lune ?

- Non, je veux qu’elle ne vienne que la nuit et disparaisse le matin !

 

En matière de stupidité, il n’était pas en retard non plus.

Pendant son service militaire, il s’illustra auprès de ses copains. Lors d’une permission, il rentrait sur Angers avec deux d’entre eux. A la gare, ils remarquent aussitôt trois filles mais l’une d’elles n’achète qu’un seul billet. Intrigué, il lui demande comment peut-on voyager à trois de cette façon ?

- Regardez et vous verrez !

Phil et ses copains s’assoient dans le wagon, les trois filles courent aux toilettes. Peu de temps après le départ, le contrôleur passe, frappe à la porte des toilettes et demande :

- Billet s’il-vous plaît !

La porte s’entrouvre légèrement, un bras en sort et tend le billet au contrôleur. Quelques secondes plus tard, les trois filles reprennent place dans le wagon. Phil reste admiratif devant la méthode.

 La semaine suivante, même gare, mêmes copains, mêmes filles…A ceci près, aucune des trois n’achète de billet. Phil suggère toutefois à ses copains de n’acheter qu’un seul billet par précaution.

Comment allez-vous faire pour voyager à trois sans un seul billet ? Lui demande-t’ il.

-Regardez et vous verrez, c’est très simple !

 A peine montés dans le wagon, les trois filles filent dans les toilettes pour femmes, Phil et ses copains dans celles des hommes. Le train vient tout juste de faire quelques mètres que l’une des trois filles sort des toilettes, frappe à la porte de celles où sont enfermés les trois militaires :

- Billet s’il-vous plait !

La porte s’entrouvre légèrement et Phil tend le billet…qu’il ne reverra plus !

Ses deux copains d’infortune lui laissèrent le soin de régler l’amende au -vrai- contrôleur et Phil fut la risée de la garnison dès le lundi matin…

 

 

Peut-être Phil fut-il aussi marqué par l’ambiance quelque peu particulière qui régnait dans cette famille ?

Phil était le fils aîné d’une famille relativement aisée de la petite bourgeoisie de province, dans l’Ouest de la France. Sa sœur vint au monde deux ans après-lui, son frère enfin, deux ans plus tard.

 Un épisode est révélateur à ce sujet.

 

Un jour d’été, Phil avait 17 ans, il entra sans frapper dans la salle d’eau au moment où sa sœur de 15 ans sortait nue de la douche. Phil la regarde et dit :

- T’es bien foutue à 15 ans, je ferais bien l’amour avec toi !

- Ça va pas, non ?

- Je t’assure, ça nous ferait du bien à tous les deux !

Contre toute attente, elle finit par céder à ses avances puis lui déclara :

- Pour être franche, tu fais mieux l’amour que papa…

- Je sais, répondit Phil, maman me l’a déjà dit !

 

Phil était bien le seul à ne pas se rendre compte de l’image déplorable qui était la sienne ; de façon tout à fait naturelle, il faisait preuve et étalage de sa connerie innée.

 Quelques années plus tard, il passa le Concours pour devenir instituteur, selon le terme de l’époque. Lors d’un entretien, son interlocuteur lui dit :

- Donnez-moi quelques raisons qui vous font choisir ce beau métier !

Phil répondit sans hésiter : " Février, avril, juillet, août, décembre ".

 

Sa carrière fut à l’aune de cet entretien, le Ministère abrégea rapidement les souffrances des enfants.

Son parcours chaotique bénéficia des relations parentales et il trouva ensuite un poste de journaliste dans la presse locale. Une fois de plus, il fit preuve de son talent et les lecteurs eurent droit au fil des jours à un florilège :

 - Très gravement brûlé, il s’est éteint à l’hôpital.

- La conférence sur la constipation sera suivie d’un pot amical.

- Il y aura bientôt à l’hôpital local un appareil de réanimation dernier cri.

- Ayant débuté simple fossoyeur, il a, depuis, fait son trou.

- Quand vous doublez un cycliste, laissez-lui la place de tomber.

- A la tombola de la Société des Amis des Oiseaux (S.A.O), le numéro 6147 gagne le fusil de chasse. Le gagnant saura, sans nul doute en faire bon usage.

- Le syndicat des inséminateurs artificiels doit faire appel à la vigueur de ses membres.

- Les kinés se sont massés devant les grilles de la Préfecture.

- C’est la foire des veaux et des cochons, venez nombreux !

- A l’arrivée du critérium cycliste, le vainqueur a déclaré " J’aime me défoncer sur un vélo ".

- Comme un drogué, il ne parlait que d’arbres à cames.

 

Cette fois encore, sa carrière fut brève.

 Dans sa vie privée, un peu plus tard, une certaine logique fut respectée…

 

A SUIVRE...prochainement, le début du chapitre 2

N'hésitez pas à faire connaître ce blog et le livre éponyme  " la route du rire d'un con glorieux " qui sort ce mois ci aux Editions de la Botellerie. Merci à vous !

Vous pouvez, si besoin, laisser vos messages sur : laroutedurire2016@gmail.com

A bientôt !

 

 

 

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La route du rire d'un con glorieux
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